Quant à ce qui est du présent, le voyageur put dès lors constater deux choses ; la première, c’est que le Rhin est beaucoup plus français que ne le pensent les allemands ; la seconde, c’est que les allemands sont beaucoup moins hostiles à la France que ne le croient les français. […] On le sait, la prodigieuse sonorité de la presse française, si puissante, si féconde et si utile d’ailleurs, donne aux moindres noms littéraires de Paris un retentissement qui ne permet pas à l’écrivain, même le plus humble et le plus insignifiant, de croire hors de France à sa complète obscurité. […] S’il n’était pas français, il voudrait être allemand.