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618. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite.) »

On ne s’étonnera pas qu’étant dans cette disposition et dans cette veine de quasi-auteur, le comte de Clermont ait voulu être de l’Académie française. […] C’était tellement une affaire d’étiquette, que le duc de Luynes n’a pas manqué d’en tenir compte dans son Journal : « L’Académie française élut le 22 de ce mois (septembre 1755) M. l’abbé de Boismont, grand prédicateur, à la place de feu M. l’ancien évêque de Mirepoix. […] Cependant, comme le comte de Clermont a été de l’Académie française, il n’est pas indifférent de mettre, ne fût-ce qu’en note, un échantillon de son orthographe ; ainsi le billet qu’on vient de lire est orthographié dans l’original de la façon suivante : « A Cedan le 7 avrille 1747. […] On lit dans les Registres de l’Académie française : « Samedi 1er décembre 1753. […] Suivant les intentions de l’Académie française, Monsieur, j’ai demandé au  Roi qu’il voulût bien permettre que l’Académie réunit ses trois prix en un.

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