. — Son jugement sur le nouveau théâtre français. — Son œuvre composite. — Disparates de son théâtre. — L’Amour tyrannique. […] Telle est cette tragédie, qui se dit française, et la plupart des autres sont semblables. […] Dryden veut mettre dans son théâtre les beautés de la tragédie française, et d’abord la noblesse des sentiments ; Est-ce assez de copier, comme il fait, des phrases chevaleresques ? […] » Jugez combien ces plaques de couleur font contraste sur le sobre dessin de la dissertation française. […] Parlant d’Horace, il trouve que « son esprit est terne et son sel presque sans goût ; celui de Juvénal est plus vigoureux et plus mâle, et me donne autant de plaisir que j’en puis porter750. » Par la même raison, il rabaisse les délicatesses du style français. « La langue française n’est pas munie de muscles comme notre anglaise ; elle a l’agilité d’un lévrier, mais non la masse et le corps d’un dogue.