Bardoux et Lockroy firent des efforts inutiles pour empêcher que la politique française ne commît cette faute grave dont elle devait ressentir bientôt les effets. […] Est-il d’utilité publique que la nation française, dont la constitution est de base purement laïque, je le répète, se voue au cœur de Jésus et à la protection du Saint-Siège ? […] La restriction est à peu près celle-ci dans l’esprit de ces subtils prélats : « Nous sommes d’une race qui est la race française, mais nous sommes avant tout les fils respectueux de l’Église. […] Je voudrais voir se dresser sur la hauteur, le temple qui serait pour l’âme française ce que l’Abbaye de Westminster est pour l’âme anglaise, je veux dire son sanctuaire. […] La race française ondoyante, incertaine — je n’ose dire indifférente — semble trop souvent hésiter devant le but à poursuivre.