Il y séjourna deux ans, de 1862 à 1864, vivant chichement des leçons de français qu’il donnait çà et là. […] D’un air de n’attacher aucune importance aux choses tristes qu’il disait, il me conta qu’il avait assez longtemps vécu très malheureux à Londres, pauvre professeur de français, qu’il avait beaucoup souffert dans l’énorme ville indifférente, de l’isolement et de la pénurie, et d’une maladie, comme de langueur, qui l’avait, pour un temps, rendu incapable d’application intellectuelle et de volonté littéraire. […] Laurent Tailhade : Quelques fantômes de jadis (« L’Édition française illustrée »).