Mais la misère et le désordre intellectuels, la contamination du goût et des mœurs, l’abaissement des caractères sont indiscutables lorsqu’on voit, comme aujourd’hui, l’élite et la foule se passionner pour un théâtre épileptique, factice, grossier ou fade, dénué d’humanité comme de fantaisie, où l’adresse tient lieu de tous autres mérites — qui est, sauf cinq ou six exceptions brillantes, le théâtre aujourd’hui triomphant — et prendre intérêt au cabotinage arrogant et infatué, au bluff mercantile, aux grotesques pantalonnades qui caractérisent en général le théâtre contemporain. […] Il y eut, dans l’emploi des trucs, ou, plus simplement, dans l’exhibition des costumes, des toilettes et des décors, une manière facile de flatter les plus vulgaires instincts des foules ; on ne manqua pas d’user de ce moyen.