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183. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »

J’imagine donc que, pendant ces fêtes de Vénus où Pline le Naturaliste commençait à deux heures de nuit sa journée de travail, les temples, les bois sacrés des villes d’Italie, retentirent souvent de quelques strophes de l’hymne qui nous est parvenu, sans doute altéré par le temps, et moins peut-être par l’imagination de la foule que par le savoir prétentieux de quelque lettré : « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé ! […] et quel ferment de poésie, quelle étincelle d’enthousiasme pouvait-elle garder, parmi les folies de la toute-puissance et les abjections de la foule ?

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