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428. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

J’ai peur de tout ce qu’elle a de mauvais, en réserve, pour ma tranquillité, ma fortune, ma santé. […] La satisfaction de Flaubert éclate dans des violences de paroles, sous lesquelles la gentille Mme Daudet paraît peureusement rapetisser, la satisfaction de Zola s’expansionne dans le bonheur, bien naturel, de voir la fortune et l’argent prendre le chemin de son intérieur. […] Lachaud plaide d’office pour lui, et par un bonheur singulier, un concours de chances extraordinaires, il lui obtient une fortune, il lui obtient une indemnité de 95 000 francs. […] L’homme sort de sa petite voiture, se met sur ses jambes artificielles, embrasse les mains de Lachaud, s’écrie qu’il lui doit sa fortune, que sa femme après lui aura de quoi vivre, que ses enfants seront heureux : un vrai discours, prononcé moitié pleurant.

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