Son nom s’élève seul, par l’heureuse fortune de trois syllabes bien sonnantes, dans le vaste désert de ses collaborateurs oubliés. […] L’absurdité d’une chose n’est pas du tout un gage du peu de fortune probable qui l’attend. […] mais c’est, après le succès immédiat, avant ce succès, pour mieux dire, la plus heureuse fortune que puisse rêver un auteur ! […] De plus (et, en cela, Montaigne a bien raison), « c’est le sort qui nous applique la gloire selon sa témérité, c’est le pur ouvrage de Fortune ». […] Aucun chef-d’œuvre de Pierre, pas même le Cid, n’avait eu pareille fortune.