N’importe : à peine la mère a-t-elle vu le maître d’étude de son fils qu’elle est conquise, séduite, fascinée : elle le compare avec le médiocre mari que la fortune lui a donné ; elle n’a de cesse qu’elle n’ait retiré son fils du lycée pour appeler chez elle le maître d’étude comme précepteur. […] Il s’est juré aussitôt d’épouser la fille de la maison et de faire fortune. […] Il faut de l’argent au père pour continuer ses expériences qui seront demain la fortune : ses amis l’ont refusé ; il s’adresse à l’aînée de ses filles et lui demande ses 50,000 francs ; elle aussi refuse, car ces 50,000 francs c’est le moyen d’assurer le pain de la vieillesse de son père qu’elle sait ruiné. […] C’est une fille qui ne sait que suivre son plaisir et n’est point capable de faire fortune, même dans le vice.