Cette complication fit que le public sut fort inexactement l’époque où cessa l’intime liaison du roi avec madame de La Vallière, et où de vint exclusive celle qu’il eut avec madame de Montespan. […] « Monsieur de Montespan, dit-elle, qui est un homme fort extravagant, et peu content de sa femme, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on disait que le roi avait pour elle, allait par toutes les maisons faire des contes ridicules. […] Monsieur de Montausier était à Rambouillet, il n’apprit pas cette affaire. » Le duc de Saint-Simon a aussi parlé des avanies du marquis de Montespan ; mais, né seulement en 1673, il n’en a parlé que plus de vingt années après, et sur des traditions fort suspectes ; l’on verra même qu’il en a adopté de fabuleuses ; il n’aimait pas M. de Montausier, et n’était pas fâché de trouver la duchesse de Montausier digne de reproches auxquels son mari n’aurait pas été étranger. […] Que l’auteur, après avoir dit qu’il n’avait plus besoin d’étudier son art ailleurs que dans la société, et après avoir produit plusieurs chefs-d’œuvre de cet art ainsi étudié, ait néanmoins eu la fantaisie d’imiter une comédie fort immorale de Plaute, je le veux croire.