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417. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536

Si vous voulez exprimer sous forme toute littéraire cette distinction que je fais entre le ton du poète à ses débuts et sa manière ensuite perfectionnée, je dirai qu’il y a deux La Fontaine, l’un avant et l’autre après Boileau. […] C’est dans le second recueil, dans celui de 1678, que La Fontaine me paraît avoir atteint à toute la plénitude et la variété de son génie sous la forme à la fois la plus animée, la plus légère et la plus sévère. […] Il y a des élégies proprement dites : Tircis et Amarante, et d’autres élégies sous forme moins directe et plus enchanteresse, telles que Les Deux Pigeons. […] C’est après tout, et sous une forme assez naturelle, le combat des dieux nouveaux contre les dieux anciens. […] [NdA] « La Fable n’était, chez La Fontaine, que la forme préférée d’un génie bien plus vaste que ce genre de poésie », a dit M. 

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