Il est très fier et très heureux de n’être que par Victor Hugo, — non par son bon plaisir, mais par la force créatrice de son génie qui l’a produit, lui, Vacquerie, comme un volume de plus de ses œuvres complètes. […] la tragédie, qu’il confond, non sans raison, avec l’homme qui se l’est appropriée par la perfection dont il a joué de cette chose difficile, force le théoricien de l’admiration effrénée que nous venons de voir à se tenir devant, le poing fermé, au lieu de se tenir derrière, à comparer malhonnêtement la vieille tragédie au jeune drame, et à ramasser non plus la plume du poète, qu’il ferait bien de garder s’il la ramassait, mais des injures inouïes et des raisons exhilarantes contre les objets de sa double détestation. […] À force d’exagérer, d’extravaguer, de s’enivrer de mots et d’images ; à force d’insulter le bon sens, — cette hydre dont il n’écrasera jamais une seule tête ; à force de se remuer, de sauter, de bondir dans le faux, Vacquerie finit, une belle fois, par se retrouver dans la vérité, dans la raison, dans le bon sens… comme s’il en avait !