Mais, si j’écarte la grandeur divine et humaine, j’ai très volontiers accepté Gœthe comme un cerveau d’une certaine force, comme doué jusqu’à un certain point d’imagination, de réflexion et de goût. […] Que Michel-Ange, qui ne l’était pas, lui, à quatre-vingts ans, l’eût été, rien d’étonnant, avec la fougue de ce génie qui devait tarir la force humaine, comme le soleil boit une flaque d’eau. […] Il est certain qu’elles sont du Gœthe, du vrai Gœthe, préparé, disponible, avec toutes ses forces ramassées. […] Quand il lisait les premières élucubrations du jeune Ampère, alors à la fleur de son printemps : « Ampère, — dit-il page 158, — tellement supérieur que les préjugés nationaux, que les appréhensions de l’esprit borné d’un grand nombre de ses compatriotes sont bien loin derrière lui et « que par son génie il est cosmopolite… » II crut, à la force qu’il vit en ces élucubrations de M.