Et qui peut nier ainsi que, plus il y a de force raisonnée dans le commandement, et d’assentiment dévoué dans l’obéissance, plus il y a perfection dans le gouvernement ? […] Elle sent la nécessité de l’autorité politique qui donne à tous ces instincts épars l’unité de volonté par laquelle chacun a la force de tous, et tous ont le droit de chacun. […] Point de force sans droit, voilà la monarchie de Confucius. […] Devoir de l’obéissance dans les enfants, même quand ils sont devenus, par le nombre et par la force, plus forts que le père et la mère ; devoir d’autant plus moral, d’autant plus spiritualiste, d’autant plus vertueux, qu’il est volontaire, et que la force matérielle dans les enfants se soumet plus saintement à la force spiritualiste dans le père. […] La trop grande étendue que j’ai été obligé de donner à l’Entretien précédent me force à restreindre celui-ci et à m’arrêter là de peur de fatiguer le lecteur de métaphysique sociale.