Sans doute il faut partir de la réalité, puisqu’elle est le fond même des choses, l’étoffe, pour ainsi dire, des œuvres de l’art et de l’imagination. […] Elles se réduisent en deux mots à ceci : rien ne dure que par la perfection de la forme et la vérité humaine du fond. […] Ce choix du milieu, ce rapport de la forme et du fond, cette appropriation des moyens à la fin, c’est le commencement de ce que l’on appelle le style. […] » Il n’y a rien là sans doute qui rende, comme on dit, le personnage sympathique ; il y a quelque chose du moins qui le relève de son fond de vulgarité. […] Au fond, la bêtise humaine, quand on essaie d’en donner la plus large définition, est un je ne sais quoi qui oscille de l’idiotie à la prétention.