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606. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217

On ne peut méconnaître, dès le premier chapitre, que l’auteur n’ait voulu faire sortir de sa confession une moralité utile et sévère : il a voulu, ce semble, montrer la plaie hideuse, profonde, longtemps incurable, que laissent au fond du cœur, et sous l’apparence de guérison, la débauche et la connaissance affreuse qu’elle donne de toute chose, et les instincts insatiables et dépravés qu’elle inocule. […] Laissons au fond des eaux ou du moins n’étalons pas le noyé livide ; la nature épure et blanchit les ossements. […] Au fond il est bien clair aujourd’hui que cette Confession n’est que le récit, un peu voilé et dépaysé, du roman réel qui a fourni depuis le sujet de ces autres romans, à peine voilés et déguisés, Elle et Lui par George Sand, Lui et Elle par M.

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