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508. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Quelques extraits pris au hasard en donneront mieux l’idée que tout ce qu’on peut dire : ce sont des souffrances qui tiennent en partie à la même cause que celles de Sénancour (res angusta domi,) mais bien autrement Vives et poignantes, à cause des êtres chers qui y étaient enveloppés, comme aussi mainte fois consolées et adoucies de tendresse, grâce aux croyances du berceau et à un rayon d’espérance et de foi qui luisait toujours. […] Rien n’humilie, avec la foi dans ce juge équitable et tendre. […] Je ne doute pas un moment, dans ma croyance profonde, que ce bon père ne soit le témoin le plus intime de tes actions et qu’il n’ait réveillé en toi le germe de la foi religieuse à laquelle il a sacrifié l’immense héritage de nos oncles protestants. — Je l’ai toujours béni de ce courage, comme de la misère qu’il nous a léguée pour avoir donné tout son bien aux pauvres. […] — Mais, Camille, si je la regrette avec amertume, je l’espère aussi et d’une foi profonde. — C’est pourquoi je lui envoie mes prières et ce tendre au revoir des âmes qui se sont vraiment nouées sur cette terre.

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