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447. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

J’ai peur que ce soit la foi, sinon la croyance, du moins le zèle, qui ait manqué alors à Boileau : Racine ne nous dit-il pas, en 1698, que la dévotion de son ami est de fraîche date ? […] Mme de Thianges applaudissait à la mission qu’il s’était donnée de régler la poésie ; une anecdote curieuse du Menagiana en fait foi. […] Moins détaché que Molière, moins hostile que Voltaire, son acte de foi est un acte de sens propre, indépendant et réfléchi. Boileau est tout simplement un cartésien, de ce premier cartésianisme, encore inconscient de sa nature intime et qui se flattait de donner un appui à la foi qu’il était fait pour ruiner.

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