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325. (1835) Critique littéraire pp. 3-118

Sainte-Beuve a mis son imagination au service de sa foi, qu’il a brisé son vieux moule à idées profanes ; en un mot, que voulant changer son siècle, il a commencé par changer son style. […] Leur foi est si légère, et le torrent contre lequel ils luttent est si impétueux et si profond ! […] si la foi vous avait manqué, vous alliez donc périr dans cette fange où vous avez traîné vos plus belles années ! […] Je crois à la légitimité du bon goût ; mais je crois aussi à l’audace, à la fécondité de l’esprit humain ; j’ai foi à sa liberté, à sa puissance. […] Après quelques jours de marche, on arrive à Monteregale, tout près de Milan, dans un bon pays, ma foi !

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