La préface des Etudes historiques fait foi de cette communication plus expansive ; mais surtout le monument dernier qu’il prépare contiendra, de Mme de Staël, un portrait et un jugement, le plus grandiose, le plus enviable assurément, le plus définitif pour une telle mémoire. […] Ce n’est pas, sans doute, le catholicisme de Thérèse d’Ervins qui triomphe dans Delphine ; la voie y est déiste, protestante, d’un protestantisme unitairien qui ne diffère guère de celui du Vicaire savoyard : mais parmi les pharisiens qui criaient alors à l’impiété, j’ai peine à en découvrir quelques-uns pour qui ces croyances, même philosophiques et naturelles, sérieusement adoptées, n’eussent pas été déjà, au prix de leur foi véritable, un gain moral et religieux immense.