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1284. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Mme Daudet l’interrompt, en disant ingénument : « Je crois vraiment que je n’étais pas tout à fait développée en ce temps, je ne me rendais pas compte… » Je penserais plutôt qu’elle avait la foi des gens heureux et amoureux, la confiance que tout s’arrangerait dans l’avenir. […] J’avais craint d’aller de gaîté de cœur au choléra, dans l’état où se trouvent mon estomac et mes entrailles, mais vraiment Mme Daudet et Mme Parrocel m’ont écrit des lettres si affectueuses, que, ma foi, je me risque. […] Et, ma foi, je me suis mis à son régime, et maintenant si nous prenons, par hasard, une absinthe, nous la prenons au laudanum.

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