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971. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Elle a pénétré dans l’histoire, dans la science, dans l’érudition, dans la poésie, dans l’art, animant ce qui semblait mort, fécondant ce qui semblait stérile, et parfois substituant des fleurs vivantes et fraîches à des plantes desséchées dans l’herbier. […] Eh bien, que dirait-on d’un maître de maison qui, au lieu d’offrir à ses invités des violons et des bougies, des parures et des fleurs, les forcerait de passer par une étude d’avoué et d’entendre la lecture d’un inventaire ou d’un procès ? […] La fleur faisant son miroir, Dit : « Bonjour !  […] Cette malédiction d’un lyrisme dont nous taisons les plus choquantes crudités est à l’adresse des professeurs dont le pédantisme nous gâte les belles fleurs de latinité et nous explique en langue vulgaire Horace et Virgile. […] Albert de Broglie, de ce mélange de douceur et de fermeté, de solidité et de grâce, de simplicité et d’élégance, de ces fleurs d’idées et d’images, naissant à chaque pas et ajoutant leur charme et leur parfum à l’entraînement du récit ?

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