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637. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Vallons, où sont allés vos fleurs et vos parfums, naguère si délicieux aux heures brûlantes du jour ? […] « Et je resterais abandonné dans la poussière, quand une providence bienfaisante fera revivre les fleurs ! […] Tout Voltaire vaut-il un rayon de l’aurore, Ou la moindre des fleurs que Zéphyr fait éclore ? […] Le narcisse livre aux ruisseaux sa race virginale ; la violette confie aux zéphyrs sa modeste postérité ; une abeille cueille du miel de fleurs en fleurs, et, sans le savoir, féconde toute une prairie ; un papillon porte un peuple entier sur son aile ; un monde descend dans une goutte de rosée. […] comme ces fleurs qui croissent parmi des ruines : feret et rubus asper amomum .

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