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254. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

C’était un romantique aussi que ce Fauriel qui considérait volontiers tous les siècles de Louis XIV comme non avenus, et qui, bien loin de tous les Versailles, s’en allait chercher, dans les sentiers les plus agrestes et les plus abandonnés, des fleurs de poésie toute simple, toute populaire, mais d’une vierge et forte senteur. […] Pour la première fois,     D’ouïr sa voix ; Où rêveuse, l’amie Doucement obéie, S’appuyant à mon bras,     Parlait tout bas ; Pensive et recueillie, Et d’une fleur cueillie Brisant le cœur discret,     D’un doigt distrait, À l’heure où, sous leurs voiles, Les tremblantes étoiles Brodent le ciel changeant De fleurs d’argent.

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