Le stoïcien se refuse-t-il à la délicatesse des mets, à la saveur des fruits, à l’ambroisie des vins, au parfum des fleurs, aux caresses de la femme ? […] Ceux qui se pressent en foule à la porte de ses jardins, ne savent pas combien la volupté qu’on y professe est tempérante et sobre ; ils y sont attirés par l’espoir d’y trouver l’apologie de leurs vices : ces faux disciples avaient besoin d’une autorité respectable, et ils ont calomnié le maître dont ils ont emprunté le manteau. » « Épicure fut un héros déguisé en femme. » La volupté naît à côté de la vertu, comme le pavot au pied de l’épi ; mais ce n’est point pour la fleur narcotique qu’on a labouré. […] « Blâmez-vous ce père malheureux qui se couronna de fleurs à la table de Caligula, le jour même que le tyran avait fait égorger son fils352 ?