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1608. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Prenons un autre exemple : si vous n’aviez jamais senti qu’une seule fleur, l’œillet, auriez-vous l’idée de l’odeur en général ? […] Qu’y a-t-il de commun entre l’odeur d’une fleur et celle d’une autre fleur, sinon qu’elles ont été senties à l’aide du même organe et par la même personne ? […] Quand nous avons sous les yeux un objet dont les formes sont parfaitement déterminées, et l’ensemble facile à embrasser, une belle fleur, une belle statue, un temple antique d’une médiocre grandeur, chacune de nos facultés s’attache à cet objet, et s’y repose avec une satisfaction sans mélange. […] Voyez une belle fleur. […] Un désert, le saint à genoux, contemplant sa sœur, sainte Scholastique, qui monte au ciel soutenue par des anges, accompagnée de deux jeunes filles couronnées de fleurs et portant la palme, symbole de la virginité.

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