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1035. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

L’une et l’autre ont nourri ses romans ; comme deux courants de sève, elles ont fourni des couleurs à la fleur maladive, étrange et magnifique que l’on va décrire ici. […] Il en fallait un pareil pour faire végéter cette forêt énorme, pour y empourprer les fleurs de ce sombre éclat métallique, pour y emplir les fruits de ce suc mordant et trop fort. […] Ces compilations ne font rien voir ; elles ne sont qu’un catalogue ; l’énumération de toutes les étamines d’une fleur ne nous mettra jamais dans les yeux l’image de la fleur. […] Je vois bien encore une grande salle avec des fleurs, un piano, des bougies ; mais c’est là tout. […] Bien mieux ou bien pis, il se trouve à son aise dans ces âmes ; il y rencontre la sottise en pleine fleur, la vanité épineuse et basse, mais surtout l’intérêt.

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