/ 2479
2455. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Seul échappe à l’étreinte de la sensation exclusive le soupirant Charlie, de qui le désir s’ennoblit de courage et de dévouement — dévouement, parce que, si jeune, on s’oublie volontiers soi-même… courage, parce qu’il s’agit de prouver à l’adorée qu’au prix de son amour nul risque ne saurait compter ; Charlie, qui serait une figure unique, s’il ne descendait en ligne directe de trop illustres modèles : Charlie-Chérubin, filleul d’une belle marraine, et plus encore, Charlie-Fortunio, cousin d’une si tendre cousine ; Charlie, « le cavalier servant, cet enfant inoccupé qui, entre l’éducation finie et une carrière à choisir, passait son temps à ramasser l’éventail de sa belle cousine ou à lui plier son châle à franges… » Charlie, toujours présent et qui irrite les nerfs d’Antoine-Clavaroche. […] L’heure du concours commence avec le premier âge pour ne finir qu’avec la Vie.

/ 2479