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1218. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422

On a souvent remarqué cette alliance, au premier abord singulière, du génie poétique et du génie philologique ; mais ici elle a cela de plus particulier encore que le poëte énergique et brûlant qui va nous apparaître ne finit point par la philologie, ne s’y retira point après son premier feu jeté, mais qu’il débuta par là, et que, si ses souffrances précoces ne l’avaient impérieusement détourné des études suivies, c’est de ce côté sans doute qu’il aurait, avant tout, frayé sa voie et poussé sa veine patiente. […] Ce beau chant finit par un salut sympathique et un cri ardent vers Alfieri, que Leopardi appelle Vittorio mio et auquel il se rattache comme au dernier de la noble race, au seul que ces temps de ruine aient laissé debout. […] » — Ce jour-ci, qui finit, fut pour vous plein de charmes, Ma Dame, un heureux jour de divertissement, De triomphe ; et peut-être encore, en ce moment, Quelque songe léger vous rend à la pensée Ceux à qui vous plaisiez dans la foule empressée, Ceux aussi qui plaisaient… Oh ! […] Abbi allora misericordia, etc. » lit il finit en quelques lignes par un projet d’hymne à Marie.

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