Les principaux et les plus fins de la littérature moderne y ont passé ; très-peu d’essentiels y manquent encore, et nous n’allons bientôt plus avoir qu’à nous tenir au courant des nouveaux-venus et des chefs-d’œuvre quotidiens qui pourront surgir : nous aurons épuisé tout ce passé d’hier auquel nous nous sommes montré si attentif et si fidèle. […] Mais on voit qu’après tout nous tirons à la fin de la série, et que, sans la clore, nous n’aurons plus qu’à la tenir ouverte, l’arriéré étant tout à fait payé131. […] On pourrait multiplier les citations de tels traits ingénieux ; mais ses inspirations les plus familières en avançant, et pour nous les plus pénétrantes, sont celles où respire le pressentiment de sa fin. […] J’entends… ma fin prochaine en sera moins amère ; Mes amis, il suffit : je suivrai vos conseils, Et je mourrai du moins dans les bras de ma mère. […] Ainsi Loyson pressentait lui-même sa fin, et peuplait d’avance d’un groupe chéri le bosquet secret de son Élysée140.