Depuis le mois de février jusqu’à la fin de mai, tous les jours nous ne vîmes passer que des régiments et des régiments : des dragons, des cuirassiers, des carabiniers, des hussards, des lanciers de toutes les couleurs, de l’artillerie, des caissons, des ambulances, des voitures, des vivres, toujours et toujours, comme une rivière qui coule et dont on ne voit jamais la fin. […] Depuis ce jour jusqu’à la fin du mois de septembre, on chanta beaucoup de Te Deum à l’église, et l’on tirait chaque fois vingt et un coups de canon pour quelque nouvelle victoire. […] Le curé lui-même a dit que c’était trop fort à la fin ; qu’on devait faire la paix ! […] À la fin, Goulden se leva et sortit de l’armoire un sac de soldat en peau de vache, qu’il posa sur la table. […] » À la fin, prenant courage, j’appelai tout doucement : « Catherine !