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1733. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Oui, après la génération grandiose et un peu rude des Lucrèce, des Corneille, arrive d’ordinaire la génération épurée, accomplie, solide et fine, et suave, des Virgile, des Horace et des Racine. […] Nisard traite fort mal, sans aucun adoucissement, et à propos de qui il fait une description spirituelle et chargée de la Pléiade romaine, satire directe de feu ce pauvre Cénacle d’ici, il y a, à la fin de la Thébaïde, un cri, un vœu à la fois modeste et touchant du poëte sur son livre, au moment où il l’achève : Vive, precor : nec tu divinam Eneïda tenta ; Sed longe sequere, et vestigia semper adora ! […] S’il lui est arrivé plus d’une fois de déprécier des livres d’un mérite fin, il en a souvent préconisé d’insignifiants.

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