L’opéra ne date pas du xve siècle, mais bien de la fin du xvie siècle. […] À la fin de sa vie, dans ses dernières œuvres, il a essayé d’inaugurer une autre forme ; mais la gêne qu’il y a eue donne à ces belles œuvres quelque chose d’obscur, de mal défini. […] Les œuvres que le génie a marquées de sa griffe peuvent bien subir des éclipses momentanées ; il y a dans l’histoire de l’esprit humain des périodes tristes de dépression intellectuelle, où le mauvais goût domine, où la décadence se signale particulièrement par la désaffection à l’égard des œuvres supérieures, où le médiocre, l’ampoulé, le boursouflé, le contourné passent pour le « fin du fin » ! […] Au même moment il avait dû recevoir, envoyé par moi, mon livre Choses humaines par trop humaines — et dès lors la clarté était faite, mais ce fut aussi la fin. […] “Clarté complète, mais aussi la fin de tout.”