Et cette revue, en la fin de son existence, serait un exutoire pour son activité cérébrale. […] Malgré une petite pluie fine, une population grouillante autour de la mairie de Passy, comme un jour d’émeute… C’est effrayant le monde dans la salle, c’est tout le monde politique, tout le monde littéraire, tout le monde élégant, enfin tous les mondes de Paris. […] Il se défend un moment de le dire, se plaignant d’avoir un gilet qui l’a laissée à découvert, puis il avoue que c’est une chaîne d’or, au bout de laquelle, il y a un médaillon contenant des cheveux de son père, et je l’entends à la fin du dîner discuter avec Daudet, et soutenir que l’homme de maintenant vaut mieux que l’homme d’il y a deux cents ans. […] C’était un littérateur, un littérateur donnant ses inspirations à Hokousai, et qui à la fin fut si charmé, si séduit par son talent, qu’il devint peintre et se fit son élève. […] Et il était présenté à Rachel, qui après lui avoir donnée une poignée de main, prenait son rôle, et c’étaient des heu, heu, à la fin de quoi elle s’écriait : « Ça y est… ça y est !