Il porte la croix de la vie moderne sans la rejeter et sans la maudire, et il est plus calme, ce fils des preux, qui a tout perdu, fors l’honneur, et qui, par la poésie ou l’art, rentrera peut-être quelque jour dans l’héritage de gloire des ancêtres, il est plus calme que ce va-nu-pieds d’Hégésippe, qui n’a jamais rien eu que ses beaux pieds nus de pasteur grec. […] Et il l’a été en effet, pour penser, ce fils d’hommes armés, avec ce désarmement de pensées : Je ne demande rien en somme, Ne flattant pas, on le sait bien… Ma route est solitaire comme La route où l’on ne gagne rien !