/ 2242
33. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Le peuple répète des paroles antiques, et jamais on ne soupçonne d’impiété ces foules qui s’écrient : Nous louons le Père, le Fils et le Saint-Esprit de Dieu. […] Du grand Dieu le Père est né le Verbe, le Fils éternel, image archétype, essence égale à son auteur ; car la grandeur du Fils est la gloire du Père, et il a brillé d’une gloire telle que la conçoit le Père seul, ou celui qui resplendit égal au Père. […] Il est ton Fils, car il est de la même nature. […] Sur le dogme, il devient adversaire zélé de la secte arienne : il adore le Fils coéternel au Père, et divin Rédempteur des fautes et des souffrances humaines. […] Nous chanterons l’impérissable Dieu, glorieux Fils du Dieu père de tous les siècles, le Fils créateur du monde, essence universelle, sagesse infinie, Dieu parmi les êtres célestes, et mort parmi les habitants du monde souterrain.

/ 2242