On peut voir, dans les Avis qu’on a d’elle d’une mère à son fils, quel haut sentiment elle avait de l’honneur militaire, et à quel point elle épousa cette religion de loyauté, de dévouement et de sacrifice : Je regrette tous les jours, dit-elle à son fils, de n’avoir pas vu votre grand-père. […] Les conseils à son fils parurent pour la première fois en 1726 dans les Mémoires de littérature du père Desmolets, sous le titre de Lettre d’une dame à son fils sur la vraie gloire. […] Les Avis d’une mère à son fils, qui s’adressent à un jeune homme déjà lancé dans la carrière, à un colonel de vingt-quatre ans, et que je suppose écrits vers 1701, sont d’une grande élévation de pensée et d’un tour piquant. […] » Ce qu’elle dit là à son fils, elle le redira à sa fille. […] Le mot d’humanité revient souvent sous sa plume : « L’humanité, dit-elle à son fils, souffre de l’extrême différence que la fortune a mise d’un homme à un autre.