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1020. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Voltaire a beau être fils de tabellion, il est grand seigneur par l’esprit et par les manières comme Fronsac. […] Il est toujours le fils du coutelier de Langres, éduqué, littéraire, un monsieur du tiers, — de ce tiers qui va naître. […] Les pièces qu’il a fait jouer ou qu’il pouvait faire jouer sont peu nombreuses : c’est le Fils naturel, le Père de famille, les Pères malheureux, le Joueur, imité de l’anglais, et la comédie de : Est-il bon ? […] Cet ennemi de Dieu et des prêtres, pour qui la messe n’était que la seule comédie qu’il n’aimât pas, voulait que la comédie du théâtre remplaçât la messe ; « J’étais chagrin — dit-il dans son entretien sur le Fils naturel — quand j’allais au spectacle et que je comparais l’utilité du théâtre avec le peu de soin qu’on prend à former les troupes. […] Ainsi, par exemple, le tableau de Lagrenée : Vénus aux forges de Lemnos demandant à Vulcain des armes pour son fils.

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