Louise de Savoie, cette jeune veuve, n’avait que quinze ou seize ans de plus que sa fille. […] Un frère de Brantôme, le capitaine Bourdeilles, avait connu à Ferrare, chez la duchesse du pays (fille de Louis XII), une dame française, Mlle de La Roche, dont il s’était fait aimer ; il l’avait ramenée en France, et elle était allée en la cour de la reine de Navarre, où elle était morte : il n’y pensait plus. […] Il faudra près d’un siècle pour réformer complètement ce vice de goût ; il faudra que Mme de Rambouillet et sa fille viennent morigéner la Cour, que des professeurs de bon ton et de politesse, tels que Mlle de Scudéry ou le chevalier de Méré, s’appliquent pendant des années à prêcher le décorum : et encore trouverait-on bien des retours et des vestiges de grossièreté tout au travers de leur raffinement et de leur formalisme.