Ma fille ! […] Fille adorable du roi de Vidéha, pour la dernière, oui, pour la dernière fois, que tes pieds charmants servent d’oreiller à la tête de Rama ! […] Ses lamentations sur le sort de sa fille ont autant de douleur et plus de piété que celles de Priam ou d’Hécube dans les tragédies grecques : « Le chagrin, comme une scie aux dents aiguës, déchire sans cesse mon cœur. Toutes les fois que je pense à ma fille, mes douleurs se renouvellent : c’est comme un fleuve toujours plein, dont la source ne tarit point. […] Fille du sacrifice, quel est aujourd’hui ton triste partage !