Une femme savante, entichée de la manie du bel esprit, veut sacrifier à un pédant le bonheur de sa fille, aimée d’un galant-homme : on la détrompe sur les prétendues qualités de l’écrivain intéressé, et la main de sa fille est donnée à son honnête rival. […] La fille que vous avez vue souffletée l’a-t-elle été sans sujet ? […] Le comique d’ailleurs rejaillit plus vivement de la situation d’un amoureux tuteur dupé par une fille rusée, que de celle d’un père abusé sur les mœurs de son fils. […] « La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle. […] L’avarice rend méchant père ; Harpagon ne donne à son fils que sa malédiction, et s’inquiète peu des mœurs et du sort de sa fille, pourvu qu’on la lui prenne sans dot.