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258. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

— Et Pointel fait fiévreusement deux tours dans son cabinet, puis revient à Brown : — Des chevaux… Les chevaux mènent à la fille… La fille mène à la mort de la famille… Jamais de chevaux dans mon journal. […] Un appartement riche et banal ressemblant à ces appartements meublés, qu’on loue aux provinciaux pour le mariage d’une fille riche. […] comme ce père, en parlant de ses deux filles, a dit, sans se savoir sublime : « Oui, déshonorées… je les aimerais mieux mortes !  […] * * * — J’ai entendu une haine de mère remonter à ce que lui pesait déjà sa fille dans sa grossesse, et disant : « Elle était si lourde !  […] Il parle de sa maladie, de ses médecins, de sa tête qu’on électrise, d’un grand mal de gorge, que rendent encore plus violent les éclats de voix que lui font faire son diable de bel enfant, et sa turbulente et vivace et criarde petite fille, qui a l’œil tout noir d’un pochon reçu de son frère.

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