M. d’Arneth eut communication entière des lettres de l’Impératrice à la plus illustre et la plus intéressante de ses filles, Marie-Antoinette, et c’est cette Correspondance tout intime qu’il publie aujourd’hui. […] Elle mourut avant d’avoir vu sa fille mère de celui qu’on appelait l’héritier du trône. […] Elle sait certainement, autant et mieux que personne, les heureuses et charmantes qualités de sa fille, de « cette gentille Antoinette », comme elle l’appelle ; est-ce à une mère tendre qu’il faut apprendre ces choses ? […] Les sermons de Marie-Thérèse à sa fille, comme elle-même les appelle, renferment donc bien du vrai et dénotent beaucoup de prévoyance. […] Ce reproche paraît s’adresser surtout à Mesdames, filles de Louis XV, et il est même un peu réversible, en remontant dans le passé, sur la feue reine, épouse de Louis XV, Marie Leczinska.