/ 1828
1132. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Chez Gottfried, par exemple, c’est la mère d’Isolde qui guérit Tristan blessé ; chez Wagner, comme chez les Français, c’est la fille elle-même. […] Qu’on écoute ce que dit Gottfried : « Lorsque la fille et l’homme, Isolde et Tristan, eurent tous les deux bu le philtre, immédiatement, ce qui occupe le monde entier, l’Amour fut là, celui qui assiège tous les cœurs, et il se glissa dans leurs deux cœurs » (édition Bechstein du texte primitif, vers 11711-11716)76. […] La mère d’Isolde avait offert à sa fille un coffret contenant deux philtres  : un philtre d’amour (Liebestranck) et un philtre de mort (Todestranck).

/ 1828