Docile, laborieux, reconnaissant, Goulden habite Phalsbourg, petite ville de l’Alsace ; la tante habite à deux lieues de là, le hameau des Quatre-Vents, avec sa fille, Catherine. […] On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; elle approchait de ses dix-huit ans ; moi, j’en avais dix-neuf, et la tante Margrédel paraissait contente de me voir arriver tous les dimanches de grand matin, pour déjeuner et dîner avec eux. […] C’est une honnête fille.