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309. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

Je ne parle pas du sublime de la fausse ivrognerie du chevalier Grosse-Roche, qui pour son rôle de vengeur, se laisse uriner sur la figure, couché, dans le ruisseau, du sublime du suicide de la mère du chevalier Communal, — de ce sublime égal, s’il n’est supérieur à tout le sublime de l’Occident, — je parle de délicates trouvailles, comme la réponse de Mlle Ronce à la déclaration du chevalier Écaille : réponse, que ne laisse pas entendre le chant des oiseaux ; et je parle encore de la figure à la fois comique et touchante du chevalier Haie-Rouge : figure, tout aussi heureusement et habilement construite, que les meilleures figures des romans d’aventures d’Alexandre Dumas père. […] Aujourd’hui, en voici un d’un parent de province qui veut couper les poissons rouges avec un sécateur, cherche à arracher en cachette tous les boutons de rhododendrons, et s’efforce de porter des doigts destructeurs partout, où sa petite main peut atteindre, et quand il a brisé ou détruit quelque chose, du bonheur monte à sa figure. […] » — et je vois mon pauvre de Nittis, avec la figure d’un vilain jaune, et une inquiétude hagarde des yeux, dont j’ai peur. […] Des cheveux tout blancs, une figure toute jeune, une voix légèrement voilée : c’est le portrait de l’aimable femme.

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