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672. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

Boileau n’était certes pas un homme de génie ; il n’avait aucune de ces qualités qui composent la nature des grands poètes, ces foyers d’enthousiasme brûlés les premiers par leur propre feu. […] Il vit tout crouler autour de lui, et l’Asie renversée par le fer et par le feu. […] ……………………………………………………… On le presse de produire encore ; il répond ……………………………………………………… Cependant tout décroît, et moi-même, à qui l’âge D’aucune ride encor n’a flétri le visage, Déjà moins plein de feu, pour animer ma voix J’ai besoin du silence et de l’ombre des bois. […] Mais il est vrai de dire que Boileau ne l’avait pas dans ses odes ; il chantait sans lyre, il brûlait sans feu, il palpitait sans souffle.

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