Il faudrait posséder le talent du plus grand poète pour rendre l’expression de ses gestes, l’harmonie de sa voix et le feu de ses regards. […] Les lettres qu’on a de Goethe, adressées à Kesfner pendant les mois qui suivent l’instant de la séparation, nous le prouvent aussi, tout en nous donnant assez bien la mesure de cette espèce de culte d’imagination et de tendresse idéale, mystique, pourtant domestique et familière, mêlée de détails du coin du feu. […] Eût-il conclu de même s’il avait prévu tout l’effet de son roman, cet effet qu’il a comparé à celui d’une allumette qui met le feu à une mine ? […] J’espère que vous en serez satisfait. » — Albert-Kestner, à qui Goethe écrivait cela, prit la nouvelle avec feu, et il revint sur son désir d’obtenir les modifications qu’il avait à cœur. […] Émile Montégut, ou plutôt un hymne plein de feu, d’âme et de tendre intelligence.