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1946. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

L’esprit lucide et droit, le caractère circonspect et timide de Fromentin, son roman des rêves en feu, des amours discrètes qui n’aboutissent pas, de la vie résignée, employée au souvenir et au passé, toute cette gaucherie pudique et fervente, n’est-ce point, dans la vie littéraire, tout un côté de province, qui a pu paraître, lors du centenaire, un peu démodé, et susciter le sourire ou l’ironie de Paris ? […] Au retour de cette course, sa tante (il est orphelin et vit chez elle) le regarde avec surprise et expérience : « Par un geste de mère inquiète elle m’attira sous le feu de ses yeux clairs et profonds.

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